En accord avec les nations unies depuis 2014, le monde entier célèbre en cette journée du 3 mars, la journée mondiale de la vie sauvage. Un cadre festif qui rappelle l’importance de la sensibilisation à la faune, la flore et les dangers liés au trafic mondial des espèces sauvages.
Jean-Luc Mwamba, chercheur en communication touristique opine que la thématique de cette année est une belle opportunité et une valorisation de plus à la dite journée : « le thème de cette année est très contextuel au regard des enjeux du millénaire. « Connecter les humains et la planète : explorer l’innovation numérique dans la conservation de la vie sauvage » est un cri portant un triple regard communicationnel : primo, nous avons la mise en valeur de la communication touristique par l’expression du e-tourisme qui est un point de jonction entre le tourisme, le numérique et la conservation de la vie sauvage ; secundo, prenons en compte l’opportunité de la communication numérique qui s’exhibe de manière indirecte car il ne peut y avoir de e-tourisme sans les techniques de la communication numérique ; et tertio, clôturons notre pyramide analytique par la dernière borne qui est la communication environnementale en notant que cette journée est une occasion pour lutter contre le greenwashing ».
« Toujours dans l’optique de la jonction, en sus des éléments évoqués ci-haut, l’Etat congolais a mis à la disposition des acteurs sociaux un outil important qui prend tout sens dans le cadre de cette journée : le code du numérique. L’exploiter est un gage de sécurité en expérience utilisateur, qui garantit une mouvance aisée de la pratique numérique. Ici est aussi l’occasion de saluer la nouvelle dynamique managériale au sein de l’Institut Congolais pour la Conservation de la Nature en sigle ICCN, premier référent technique et scientifique en marge de cette journée au niveau de la RDC, où le Directeur général actuel Milan Ngangay œuvre efficacement dans la mise en valeur du numérique dans sa stratégie pour la visibilité en 360 degrés de la conservation de la nature au Congo » renchérit-il en argumentation.
Rappelons que cette journée, fait aussi référence à la date de naissance de la Cites (Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction) le 3 mars 1973, avec une évolution historique en terme de proclamation le 20 décembre 2013 lors de la 68e session de l’Assemblée générale des Nations unies.
Rija Landu/lecorbeau.net
