Bakole, c’était quoi ça ?
Joseph Parker n’aura pas eu à transpirer longtemps. En seulement deux rounds, il a mis fin aux espoirs de Martin Bakole, s’adjugeant ainsi le titre intérimaire WBO des poids lourds. Un combat éclair, une chute brutale, et une question qui brûle les lèvres : Bakole, c’était quoi ça ?

Dès son entrée sur le ring, Bakole affiche un air absent. Pas de regard menaçant, pas de hargne. Juste un homme qui semble être là parce qu’il le faut. En face, Joseph Parker, lui, est prêt. Très prêt. Dès le premier round, il prend les devants, teste la résistance du Congolais, et réalise rapidement que ce ne sera pas une longue soirée.
Le deuxième round ne fait que confirmer ce que tout le monde pressentait : Bakole n’est pas dans son combat. Un enchaînement bien placé de Parker, un Bakole hésitant, et en quelques secondes, le colosse congolais s’écroule comme une tour en fin de construction. L’arbitre intervient, jette un œil… Non, inutile de prolonger le supplice. C’est terminé.
On a connu Bakole plus conquérant, plus agressif. Cette fois-ci, il était plus proche d’un touriste sur le ring que d’un challenger. Où est passée sa puissance ? Son mental ? Ses promesses d’envoyer Parker à la retraite ? Autant de questions qui resteront sans réponse, parce que visiblement, Bakole lui-même ne semblait pas avoir la sienne.
Mais tout n’est pas noir. Une chose est sûre : son compte en banque, lui, est bien garni. “Récupérer l’argent et avancer”, comme dirait l’autre. Après tout, si la ceinture lui a échappé, le cachet, lui, n’a pas fui.
RL/lecorbeau.net