Environement

ENVIRONNEMENT : La Dégradation des Terres : L’Art de la Pêche à la Ligne dans un Océan de Malheurs

Dans un monde où la dégradation des terres est devenue aussi courante qu’un selfie sur les réseaux sociaux, il est temps de se demander : la planète est-elle en train de prendre des vacances prolongées ou simplement de faire grève ? Avec 40 % des terres de notre belle Terre qui se retrouvent en mode « dégradé », nous pourrions croire que la nature elle-même a décidé de nous jouer une farce.

Commençons par les chiffres : 65 % des terres arables en Afrique sont déjà dégradées. Cela signifie que si vous êtes un jeune agriculteur rêvant de cultiver des tomates juteuses et des poivrons croquants, il y a de fortes chances que vous finissiez par cultiver du sable et des pierres. Et qui en souffre le plus ? Les communautés autochtones, les ménages ruraux et, bien sûr, les femmes et les jeunes. En gros, les plus vulnérables d’entre nous sont ceux qui doivent porter le poids de cette catastrophe. Comme si la vie n’était pas déjà assez compliquée sans avoir à jongler avec la dégradation des terres en prime.

Et que dire des coûts ? 68 milliards de dollars par an s’évaporent dans l’éther des pertes agricoles et du chômage. C’est comme si votre portefeuille se faisait siphonner par un aspirateur de l’apocalypse. En plus, avec la dégradation des terres, les déplacements forcés et les conflits se multiplient, créant un véritable festival de désespoir. Qui a besoin de cinéma quand on peut regarder cette tragédie en direct ?

Mais ne désespérons pas ! La restauration des terres dégradées pourrait créer jusqu’à 12 millions d’emplois en Afrique d’ici 2030. Oui, vous avez bien entendu ! C’est comme si on nous disait que la solution à tous nos problèmes était juste là, cachée derrière une montagne de terre arable. Il suffirait d’investir dans l’agriculture durable, la reforestation et les technologies d’adaptation au changement climatique. Facile, non ?

Prenons l’initiative de la Grande Muraille Verte, par exemple. Avec son projet ambitieux de reboiser 100 millions d’hectares de terres dégradées d’ici 2030, on pourrait générer environ 10 millions d’emplois verts. Qui aurait cru qu’un simple arbre pouvait devenir le sauveur de notre économie ? À ce rythme, on se demande si les arbres ne vont pas finir par demander un salaire !

Et en parlant d’opportunités, les jeunes ne se contenteront pas de s’occuper des classiques de l’agriculture et de la sylviculture. Non, ils auront la chance d’explorer des domaines émergents tels que l’agroforesterie et la gestion des ressources en eau. Vous savez, ces métiers qui pourraient faire pâlir d’envie un diplômé de Harvard. Qui aurait cru que la nature deviendrait le nouveau bureau à la mode ?

Alors, levons notre verre à la dégradation des terres, cette farce tragique qui nous rappelle que, même dans les pires situations, il y a toujours une lueur d’espoir (ou du moins une petite plante qui essaie de pousser à travers les fissures). Et n’oublions pas : si la vie vous donne des terres dégradées, transformez-les en opportunités vertes ! Après tout, qui a besoin de terres arables quand on peut avoir des arbres qui travaillent pour nous ? Cheers !

Rija Landu

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page