Fortunat Biselele acquitté : la justice congolaise récompense ses talents cachés
Dans une tournure inattendue des événements, Fortunat Biselele, ancien conseiller du président de la République, a été acquitté ce mardi 22 août par le tribunal de grande instance de Kinshasa/Gombe. L’ex-conseiller, qui était poursuivi pour trahison, atteinte à la sûreté de l’État et propagation de faux bruits, peut désormais savourer son acquittement.
Cette décision du TGI-Gombe clôt donc une affaire qui accusait Biselele d’atteinte à la sûreté de l’État, ainsi que d’autres infractions mises à sa charge par cette même juridiction. Une histoire qui a captivé l’attention de tous les observateurs, se demandant quelles preuves accablantes pouvaient être présentées contre lui.
Il convient de rappeler que Fortunat Biselele avait été incarcéré le 20 janvier dernier à la prison centrale de Makala/Kinshasa, une semaine après son arrestation par l’Agence nationale de renseignements (ANR). Mais aujourd’hui, il peut enfin respirer librement, ayant obtenu sa liberté provisoire le 21 juillet dernier.
Cependant, il est intéressant de noter que cette acquittement intervient seulement quelques jours après la publication de vidéos pornographiques mettant en scène Fortunat Biselele sur Internet. Cette coïncidence a suscité des murmures parmi le public, qui se demande si cette affaire judiciaire a été influencée par la révélation de ces talents cachés de l’ancien conseiller.
Peut-être que les juges ont été impressionnés par les compétences artistiques de Biselele dans ces vidéos pour le libérer de toutes les charges qui pesaient sur lui. Peut-être ont-ils considéré que ses performances étaient une contribution nécessaire à la culture, une manière de promouvoir l’expression artistique sous toutes ses formes.
Quoi qu’il en soit, cette affaire a prouvé que la justice congolaise a un sens de l’humour raffiné et une appréciation pour les talents inattendus de ses citoyens. Espérons simplement que les prochains acquittements ne dépendront pas des performances artistiques des accusés, mais plutôt de preuves concrètes et d’une véritable justice équitable.
La rédaction/lecorbeau.net