INFRASTRUCTURE : Le calvaire des routes délabrées menant au Quartier Bon Marché : un test de résistance pour les véhicules et les nerfs des habitants
Dans un scénario digne d’une comédie tragique, les voies de Kabambare, Kabinda, Baramoto et Flambeau se transforment en un parcours du combattant, testant la robustesse des suspensions des véhicules et motos ainsi que la patience des habitants. Les habitués de ces chemins tortueux se plaignent à juste titre du manque de considération des autorités, qui semblent plus intéressées par des projets aériens que par les réalités terrestres.
Les riverains se retrouvent ainsi confrontés à un dilemme quotidien : risquer la casse mécanique en empruntant ces pistes dignes d’un rallye extrême ou se résigner à un périple labyrinthique pour contourner ces zones sinistrées. Les secousses et les nids-de-poule deviennent des obstacles à surmonter, transformant chaque trajet en une épreuve de résilience physique et mentale.
Au cœur de ce dédale routier se trouve l’Institut Supérieur des Techniques Appliquées (ISTA), véritable oasis de savoir au milieu de ce désert d’asphalte dégradé. Les étudiants et le personnel naviguent entre les crevasses et les embouteillages, jonglant entre les horaires de cours et les imprévus causés par l’état déplorable des voies d’accès.
Pendant ce temps, les autorités semblent occuper un monde parallèle, où les priorités se perdent dans un tourbillon de promesses vides et de plans grandioses. Pendant que les habitants du Quartier Bon Marché dans la commune de Barumbu s’échinent à éviter les cratères de la route, les discours politiques résonnent comme des mirages lointains.
Face à cette réalité kafkaïenne, les habitants se demandent si un jour viendra où les autorités prendront enfin le taureau par les cornes pour redonner à ces voies délabrées un semblant de dignité. En attendant, la saga continue, entre rires forcés et soupirs résignés, sur les routes chaotiques menant au Quartier Bon Marché, où ISTA demeure comme un phare d’espoir au milieu de ce chaos routier.
Rija Landu/lecoebeau.net