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Iran-Israël: Pas de guerre, mais beaucoup de dégâts

Iran-Israël: Ce n’est pas une guerre, c’est une dispute nucléaire par drones interposés. Depuis 1979, l’Iran a mis Israël dans sa blacklist diplomatique, et depuis, les deux États se lancent des missiles du regard… et parfois pour de vrai. Pas d’ambassades, pas de dialogues, juste des menaces, des milices et beaucoup de silence armé. Officiellement, c’est pas la guerre. Officieusement, c’est Game of Thrones version Moyen-Orient.

Mais pas besoin de déclarer la guerre quand on peut la sous-traiter. L’Iran finance le Hezbollah, le Hamas et toute une armée de proxys géopolitiques pendant qu’Israël, lui, joue au sniper régional. Syrie, Liban, Irak… toute la carte du Proche-Orient est devenue un terrain de ping-pong explosif. L’un expédie des drones, l’autre répond avec des F-35. Et au milieu, des civils, des ruines, et un droit international qui clignote en “hors service”.

Le plus drôle (ou tragique), c’est que chacun brandit les règles internationales… uniquement pour prouver que l’autre les viole. L’Iran nie vouloir la bombe nucléaire pendant qu’Israël, qui ne l’a jamais admise, garde la sienne au chaud. La Charte de l’ONU ? Elle est lue comme un horoscope : chacun y trouve ce qu’il veut, selon l’alignement des missiles.

Et moi, juriste, dans ce chaos ? Je contemple les textes de loi comme des reliques antiques, pendant que les États jouent à “qui sera le plus préventif dans son attaque illégale”. Ce conflit ne dit pas son nom, mais il crie très fort. Ce n’est plus une question de légalité. C’est une question de vitesse, de narratif, et surtout… de qui aura encore un micro pour dire “c’est l’autre qui a commencé”.

La rédaction

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