Justice

Jean Marc Kabund condamné pour outrage au chef de l’Etat : la République démocratique du Congo, le pays des surprises judiciaires

Dans une décision aussi surprenante que déconcertante, la Cour de cassation de la République démocratique du Congo a condamné l’opposant et député national Jean Marc Kabund à une peine de 7 ans de prison ferme. La raison ? Rien de moins que l’outrage au chef de l’Etat. Oui, vous avez bien lu, « outrage » ! On se croirait presque dans une pièce de théâtre comique, mais non, c’est la réalité politique congolaise qui nous offre une nouvelle farce judiciaire.

D’après les informations, il semblerait que Monsieur Kabund ait eu le malheur de propager des « faux bruits » lors d’un point de presse tenu en juillet 2022. Apparemment, ces bruits auraient vexé le chef de l’Etat au point de le pousser à porter plainte. Maintenant, je ne suis pas un expert en politique, mais est-ce que l’ego du président est si fragile qu’il ne peut supporter aucune critique ou blague ? On se demande…

Ce qui est encore plus cocasse dans cette affaire, c’est que Jean Marc Kabund n’était même pas présent dans la salle d’audience lors du prononcé du jugement.

Et bien sûr, comme dans tout bon scénario politique, le parti d’opposition durement touché par cette décision, l’Alliance pour le changement, promet de multiplier les marches de protestations pour exiger la libération de leur leader. On peut déjà imaginer les slogans hilarants et les pancartes créatives qui animeront ces rassemblements.

Dans ce contexte, les organisations de la société civile et les acteurs politiques de l’opposition continuent de dénoncer les arrestations pour outrage au chef de l’Etat comme un signe de dictature et de non-respect de la démocratie. Et franchement, peut-on les blâmer ? Dans quel pays démocratique digne de ce nom emprisonne-t-on ses opposants pour des motifs aussi ridicules ?

En fin de compte, la décision de la Cour de cassation dans l’affaire de Jean Marc Kabund est un nouvel épisode dans la série des rebondissements judiciaires en République démocratique du Congo. Entre les accusations farfelues, les peines de prison absurdes et les protestations comiques, on peut dire que la RDC est un véritable théâtre où la satire politique est à l’honneur. Espérons juste que cette comédie finira par un happy end pour la démocratie congolaise.

RL/la rédaction

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