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JUSTICE : Le Tribunal de Grande Instance Rejette la Demande de Liberté Provisoire de Seth Kikuni

Le tribunal de grande instance de Kinshasa Gombe a décidé de jouer les prolongations en refusant la demande de liberté provisoire pour l’opposant Seth Kikuni, ce lundi 16 septembre 2024. La décision, aussi surprenante qu’un magicien sortant un lapin d’un chapeau, a laissé le collectif des avocats de Kikuni perplexes, comme si l’on venait de leur annoncer que le ciel était en fait vert fluo.

Les avocats de Kikuni, ces héros du quotidien, avaient pourtant brandi l’argument imparable de l’état de santé de leur client, qui s’est détérioré depuis son arrestation par l’ANR le 2 septembre dernier. Un état de santé qui, selon eux, pourrait être considéré comme un « motif valable », comme si le tribunal avait des enjeux de santé publique à gérer. Mais, visiblement, le juge a préféré les jongleries juridiques à la médecine.

Au lieu de le libérer, le tribunal a donc choisi de placer Kikuni sous mandat d’arrêt provisoire, un choix qui pourrait être qualifié de « coup de poker judiciaire ». Après tout, pourquoi laisser un opposant libre de s’exprimer, quand on peut le transférer à la prison centrale de Makala, lieu de rencontre privilégié pour ceux qui ont un faible pour la cuisine carcérale et les débats animés sur l’art du silence ?

Les accusations contre Kikuni, qui incluent l’incitation à la désobéissance civile et la propagation de faux bruits, sont dignes d’un scénario de film d’action. Qui aurait cru qu’un simple discours à Lubumbashi pouvait être interprété comme un acte de guerre contre l’ordre ? Si seulement les politiciens pouvaient être jugés pour leurs promesses non tenues, nous aurions une surpopulation carcérale sans précédent !

En attendant, Seth Kikuni, héros malheureux des élections présidentielles de 2018 et 2023, continue de faire face à la tempête judiciaire avec une détermination qui ferait pâlir d’envie n’importe quel super-héros. Qui sait, peut-être qu’un jour, lorsqu’il sera libéré, il écrira un livre : « Comment survivre à la justice : un guide pour les opposants politiques ».

En conclusion, la saga judiciaire de Seth Kikuni nous rappelle que dans le grand théâtre de la politique congolaise, les véritables artistes ne sont pas ceux qui montent sur scène, mais ceux qui, derrière les barreaux, continuent de faire vibrer les cordes de la liberté. Et qui sait, un jour peut-être, le tribunal de Kinshasa Gombe finira par découvrir que la liberté, ça se joue aussi sur des airs de farce. Mais d’ici là, place au spectacle !

La rédaction

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