Ce vendredi 7 juin, le procès de 53 présumés auteurs du coup d’État manqué du 19 mai à Kinshasa a débuté.
C’est au tribunal militaire de garnison de Kinshasa/Gombe que s’est tenu le procès des militants du coup d’État avorté. Pour cette première journée, les juges de cette instance ont cherché à identifier les prévenus.
Parmi eux, des Congolais, des Américains, des Canadiens ainsi que des Belges. Il est important de noter que Christian Malanga, chef présumé de ces assaillants, et Aboubacar ont été déclarés morts par le tribunal, l’action publique étant éteinte à leur encontre.
Sept chefs d’accusation ont été retenus contre ces assaillants, notamment l’attentat, le terrorisme, le meurtre, l’association de malfaiteurs, la détention illégale d’armes, le financement du terrorisme et la tentative d’assassinat.
Il convient de souligner que ces infractions sont passibles de la peine de mort selon le code pénal congolais.
L’affaire a été renvoyée au 17 juin prochain par les juges.
Naomie Itada/lecorbeau.net
