Justice: qui dit vrai qui dit faux sur la véritable cause du décès du Général Delphin Kahimbi
Ce jeudi 20 mai, continue le procès sur les circonstances de la mort du Général Delphin Kahimbi dans la prison de Makala.
Selon le rapport des experts de la justice le Général a été pendu et selon la veuve du défunt Brenda Nkoy Okale qui avait soutenu lors des auditions du lundi 10 mai 2020 à la chambre foraine de la prison de Makala que le Général Delphin Kahimbi était encore vivant lorsqu’elle avait découvert son corps dans un dressing de leur chambre à coucher. Donc pour la veuve son mari était mort suite à une crise cardiaque vu qu’on lui avait retiré ses galons, désarmé et placé en résidence surveiller juste à la veille de sa mort.
Mais le rapport d’autopsie affirme que le Général avait été victime d’une pendaison.
Et le lieutenant-général Jean-Claude Yav, affirme que la veuve du Défunt Général Kahimbi, Madame Brenda pendant la conversation téléphonique l´avait informé que son mari s’était pendu, propos qui avait était dementi par Madame Brenda.
Le procès de ce 20 mai a confronté le lieutenant-général Yav, quelques autres officiers et la veuve Brenda qui a été accusé du meurtre de son mari.
Le lieutenant-général Kabey Yav, chef d’état-major général adjoint de l’armée, a affirmé devant les tribunal que le chef des renseignements le Général Delphin Kahimbi était « agité et menaçant, et son état d’esprit n’était pas normal, ni tranquille «
Selon le lieutenant-général Yav ami du général Kahimbi, son ami avait menacé de se suicider et la femme du défunt l’avait informé que son ami s’était pendu à l’aide d’une corde qui n’a jamais été retrouvé.
L´officier explique que cette corde Madame Okale la détenait au lendemain de la mort de son mari. La veuve a tout nié de ces propos du lieutenant-général Yav devant le tribunal.
Serge Mashukano, le chauffeur du général Kahimbi assure que contrairement au rapport d’autopsie, il n’existait aucune trace de strangulation sur le corps de la victime. « C’est moi qui l’avais amené à l’hôpital « , » il respirait encore », a-t-il déclaré devant le tribunal.
Les plaidoiries sont fixés pour ce 27 mai, nous espérons qu´à la fin du procès nous sauront qui dit vrai et qui dit faux et le pourquoi de ces faussetés.
Notons que le chef des renseignements congolais, Delphin Kahimbi, son corps a été découvert le jour qu’il devrait comparaître au conseil national de sécurité qui le soupçonnait d’espionnage et d’atteinte à la sûreté de l’État.
RL/lecorbeau.net