JUSTICE/RDC : « Liberté sous contrainte : le cas rocambolesque de Salomon Kalonda »
Dans un revirement spectaculaire de l’affaire judiciaire entourant Salomon Kalonda, alias SK Della, la justice militaire a décidé d’accorder une liberté provisoire à ce conseiller spécial controversé de Moïse Katumbi. Après des jours d’attente angoissante derrière les barreaux de la prison militaire de Ndolo, le voilà sur le point de recouvrer sa liberté. Cependant, ne vous réjouissez pas trop vite, car cette liberté est loin d’être totale.
Son avocat a confirmé que Kalonda serait libre de ses mouvements, mais attention, pas trop libre. En effet, cette liberté provisoire est assortie de conditions pour le moins inhabituelles. Parmi celles-ci, une interdiction bien particulière retient l’attention : celle de la prise intempestive de la parole. Autrement dit, notre cher SK Della devra désormais faire preuve d’une retenue verbale digne d’un moine bouddhiste pour ne pas froisser les oreilles sensibles de l’establishment.
Cette décision judiciaire soulève bien des questions. Serait-ce le signe d’une justice militaire qui, tout en accordant une certaine liberté, garde un œil vigilant sur les agissements potentiellement subversifs de ce personnage haut en couleur ? Ou bien assistons-nous à un numéro d’équilibriste juridique où la liberté d’expression se trouve brusquement bridée au nom de la « sécurité publique » ?
Dans tous les cas, cette affaire ne manque pas de piquant. Entre liberté conditionnelle et interdiction de s’exprimer librement, Salomon Kalonda semble être pris dans un étrange jeu d’échecs judiciaire où chaque coup est minutieusement calculé. Attendons-nous à des rebondissements inattendus dans cette tragi-comédie judiciaire qui captive l’opinion publique.
RL/lecorbeau.net