Kagame continue à se défendre
À l’occasion de sa visite au Benin le 15 avril, le président rwandais Paul Kagame a remis en cause la légitimité des frontières entre le Rwanda et la RDC héritées de la période coloniale.
« En ce qui concerne le M23 et les personnes liées au M23, les Congolais qui ont des origines rwandaises, il faut savoir que les frontières qui ont été tracées lors de la période coloniale ont découpé nos pays en morceaux. Une grande partie du Rwanda a été laissée en dehors, dans l’est du Congo, dans le sud-ouest de l’Ouganda. Les gens dans ces régions, dans des pays autres que l’Ouganda, ont des origines rwandaises, mais ne sont pas Rwandais. Ils sont citoyens de ces pays qui ont absorbé ces parties du Rwanda à l’époque coloniale. C’est un fait, un fait de l’histoire. » s’est exprimé le président lors d’une conférence de presse avec son homologue Béninois.
Selon le chef de l’État rwandais, une partie du Rwanda avait été donnée à l’actuelle RDC.
La République Démocratique du Congo ne s’est pas laissée faire, a répliqué à travers son ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement en rappelant à Kagame ce qu’il a omis de dire lors de sa conférence à Cotonou.
« Le président Kagame a transgressé l’histoire. Ce qu’il n’a pas dit, c’est que c’est lui qui est à la base et la cause de tous les problèmes que nous avons à l’est (de la RDC) depuis plus de vingt ans. » dixit Muyaya lors d’une conférence de presse à Goma.
Le président Rwandais doit assumer ses actions et se retirer de la RDC au lieu de distraire l’opinion internationale avec des histoires à dormir debout.
La rédaction