Kinshasa : couvre feu, un moment de festin pour les kuluna.
Le phénomène Kuluna bat son plein à Kinshasa. Malgré les nouvelles mesures d’arrestation de ces malfrats pour les soumettre aux travaux champêtres, le phénomène est loin d’être éradiqué. Avec le couvre-feu est venu rajouter la joie de ces jeunes, pour qu’ils exercent leur job calmement.
Depuis son entrée en vigueur le 19 décembre 2020 de 21 heures à 5 heures sur toutes l’entendue du territoire national, dans le but de lutter contre la propagation de la Covid-19, celui-ci est actuellement devenu un moyen favorable par lequel ces bandits profitent de ce moment pour entrer en opération.
Dans la commune de Kinshasa par exemple, précisément aux avenues Kabalo, Croix-Rouge et isangi à partir de 22h déjà, ces jeunes en conflit avec la loi, regagnent les coins de chaque avenues précitées et profitent à la faible circulation des gens de chaque rue pour attaquer à coup des machettes ensuite voler les biens entre autre le sac à main, des portables l’argent et autres de la population de ce coins.
En effet, ces crimes se font à quelques mètres du rond point des huileries où se trouve les barrières de policiers, qui ont par l’occasion fait transformer ces barrières au point de paillage où une somme de 1000fc pour les taxi et taxi bus mais et d’autres véhicules, 500fc pour les motards.
Pendant ce temps les habitants des avenues avoisinantes du rond point huilerie vivent dans l’insécurité totale. Les policiers eux s’intéressent plutôt aux revenus de leur travail qui semble être bénéfique.
Les cibles de ces bandits sont souvent ceux qui rentrent après 21heures entre autre : le corps médical et ceux qui reviennent de voyage mais aussi des commerçant qui vendent loins de leurs domicile, ces derniers tombent facilement aux gueules de ses bandits.
Cependant le patron de la police de Kinshasa se fait voir dans les images dans le lieux prestigieux de la capitale, appréhender quelques fêtards impénitents, alors que la population de Kinshasa dort dans la peur d’être agressé et volé par les inciviques.
La population de la commune de Kinshasa lance un SOS auprès des autorités compétentes pour leurs sécurités.
Naomie itada.M/ lecorbeau.net