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Kinshasa : Les paris sportifs, nouvelle Banque Centrale du peuple… et des femmes ambitieuses !

Kinshasa, 2025 – Oubliez les salons de coiffure, les marchés animés et les causeries entre voisines : les femmes de Kinshasa ont trouvé un nouveau terrain de jeu… les salles de paris sportifs ! Jadis royaume exclusif des hommes convaincus d’être les prochains experts en statistiques footballistiques, ces espaces sont aujourd’hui envahis par des femmes prêtes à miser gros pour changer leur destin.

Fini le « mbongo ya lipa », place aux millions !

Qui aurait cru que les discussions de salon passeraient de « Où trouver du bon pondu ? » à « PSG va-t-il couvrir le handicap ? » ? Mais c’est la réalité ! Certaines femmes de Kinshasa ne se contentent plus d’attendre la fin du mois ou de vendre des beignets au coin de la rue. Elles veulent décrocher le jackpot et, pourquoi pas, financer leur propre empire commercial avec un simple ticket de pari.

Pendant que certains hommes parient avec le cœur (et perdent), les femmes, elles, ont adopté une approche plus scientifique. Finies les mises aveugles sur leur équipe préférée : elles analysent les compositions, les statistiques et même les humeurs des joueurs avant de glisser leur ticket à l’agent du pari.

« Les hommes jouent souvent par passion, mais nous, nous réfléchissons ! », tranche Cephora, parieuse chevronnée et redoutable analyste des cotes. Son secret ? « Toujours parier contre Chelsea quand ils jouent sous la pluie ! »

Paris sportifs : le nouvel ascenseur social ?

Dans un pays où le marché de l’emploi ressemble à un terrain boueux après un match de la Linafoot, les paris sportifs sont devenus un espoir pour beaucoup. « Il n’y a pas d’activité de débrouillardise qui génère autant d’argent que le pari », assure un agent clientèle d’une agence de jeux.

Et pour cause ! Avec des gains pouvant aller de 3 dollars à plusieurs millions, certains rêvent déjà de quitter la RDC pour aller parier directement en Europe… après tout, pourquoi se contenter d’un ticket à 1 000 francs quand on peut miser en euros ?

Parier ou travailler, il faut choisir… ou pas !

La montée en puissance des femmes dans les paris sportifs prouve une chose : la débrouillardise kinoise n’a pas de genre. Désormais, entre deux tâches ménagères ou après une longue journée au bureau, on peut aussi s’autoriser un petit détour par une agence de pari, avec l’espoir de repartir millionnaire.

Et si demain, la première milliardaire congolaise était une parieuse ? Messieurs, il est peut-être temps de prendre des cours…

RL/lecorbeau.net

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