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La clôture de la concession de Joseph Kabila démolie pour ouvrir une route

Le week-end dernier, dans un acte de bravoure urbaine, la clôture de la concession GLM appartenant à l’ancien président de la République, Joseph Kabila Kabange, a été démoli pour ouvrir une route menant vers l’autre moitié de l’agglomération. Apparemment, le chef de l’État Félix Tshisekedi a décidé de rouvrir les routes barricadées sur instruction de la garde républicaine. Eh bien, il semblerait que les routes aient plus de valeur que les droits de possession de l’ex-président.

Dans une correspondance adressée au ministre de l’Urbanisme et de l’Habitat, la garde républicaine a annoncé que plusieurs avenues, y compris celles des Etats-Unis, de la Vallée, de Bumba, de l’Ouganda, d’Adama et de Nguma, allaient être libérées de leurs entraves et ouvertes à la circulation. Quelle audace de vouloir permettre aux gens de se déplacer librement dans leur propre ville !

Malgré les protestations de certains cadres du Front Commun pour le Congo (FCC), dont Ferdinand Kambere, secrétaire permanent du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD), les bulldozers ont été envoyés pour détruire les murs de la concession. La garde républicaine et la police étaient présentes pour superviser cette opération audacieuse de rétablissement de la circulation. Il est évident que les droits de possession ne peuvent rivaliser avec le pouvoir de la garde républicaine !

Les proches de Joseph Kabila, bien sûr, ne sont pas satisfaits de cette mesure. Ils prétendent que cela viole les droits de possession de la grande concession de l’ancien chef de l’État. Ah, les soucis des riches et puissants ! Comment osent-ils remettre en question les décisions du chef de l’État et de la garde républicaine ? Ne comprennent-ils pas que les besoins de la circulation routière sont bien plus importants que leurs droits de propriété ?

Dans un pays où les infrastructures sont souvent délabrées et insuffisantes, il est rafraîchissant de voir que le gouvernement se préoccupe de la circulation routière. Peu importe si cela implique de violer les droits de possession ou de s’attaquer aux concessions des anciens présidents. Après tout, qui se soucie des droits de propriété lorsque le trafic est en jeu ?

En conclusion, nous sommes témoins d’une situation où les routes ont plus de valeur que les droits de possession. Les bulldozers sont devenus les héros de la circulation, tandis que les proches de Joseph Kabila pleurent leurs pertes. Espérons que cette mesure audacieuse de réouverture des routes ne soit qu’un début et que bientôt nous verrons d’autres concessions démolies au nom de la circulation fluide. Après tout, rien ne vaut une bonne route pour stimuler l’économie, n’est-ce pas ?

RL/lecorbeau.net

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