jeudi 30 juin à New-York, le Conseil de sécurité de l’ONU a prolongé pour un an le régime de sanctions sur l’embargo sur les armes et les sanctions imposés à la République démocratique du Congo, sans l’appui des trois pays africains qui en sont membres, ni de la Russie et de la Chine.
L’adoption de cette résolution intervient en dépit de la demande du représentant de la RDC formulée lors de la séance que le Conseil de sécurité a consacrée mercredi 29 juin, de retirer totalement ce dispositif de notification préalable, disposition « vieille de plus de 14 ans », qu’il jugeait complètement obsolète.
Cette résolution adopté limite la capacité de la RDC à combattre les groupes armés et les pays voisins qui dérangent la stabilité du peuple congolais.
Le gouvernement congolais aveuglé par des messages de soutien des ces soi-disant pays frères, ne sait pas voir la méchanceté de la communauté internationale qui est au courant de ces guerres qui persistent à l’Est de la RDC depuis des années sans solution adéquate.
C’est qui pousse à la population congolaise de croire qu’il apparaît clairement une sorte de complicité entre la communauté dite internationale et les agresseurs du Congo.
Maintenant que les voiles sont tombées, la Rdc doit privilégier, encourager, soutenir et renforcer ses relations bilatérales et diplomatiques avec ses vrais sincères partenaires à savoir la Russie, la Chine, le Ghana, le Gabon et le Kenya, lesquels ont tous voté pour la levée de cette mesure.
Pendant ce temps, le président Félix Antoine Tshisekedi regrette les trous qu’il a creusé dans le trésor public pour survoler le monde en quête des soutiens.
La rédaction
