L’Assemblée nationale a récemment annoncé qu’elle envisageait de légiférer sur la problématique de la dot et des fiançailles.
Le député national Daniel Mbau a proposé une loi qui a été jugée recevable, ce qui constitue une première étape avant son adoption et sa promulgation.
Cette initiative a suscité des débats dans le pays, certains y voyant une atteinte à la liberté individuelle, tandis que d’autres soutiennent qu’elle est nécessaire pour combattre les abus.
La proposition de loi de Mbau prévoit notamment que les couples pourront voir leurs fiançailles dissoutes si, douze mois après s’être fiancés, les futurs époux ne se marient pas. Cette disposition vise à lutter contre les abus de certains partenaires qui exigent des dots exorbitantes ou prolongent indéfiniment les fiançailles pour des raisons financières ou autres.
Si elle est adoptée, cette loi pourrait avoir des conséquences inattendues pour les couples qui ne seraient pas prêts à se marier dans les délais impartis. Elle pourrait également ouvrir la voie à des contentieux juridiques complexes et coûteux pour les couples qui souhaitent dissoudre leurs fiançailles.
Malgré ces inquiétudes, le député Mbau reste convaincu que sa proposition de loi est nécessaire pour protéger les couples contre les abus et garantir la justice dans les relations amoureuses. Reste à savoir si les autres membres de l’Assemblée nationale partageront son opinion et adopteront cette loi controversée.
La rédaction
