Analyse

La production de passeports en RDC : un voyage dans le royaume de l’absurdité administrative

Chers lecteurs, attachez vos ceintures et préparez-vous pour un voyage épique dans le monde merveilleux de la production de passeports congolais. Une aventure qui commence par une simple maintenance, mais qui se transforme en un calvaire interminable, où l’impression d’un passeport semble être une quête digne des héros mythiques.

Au départ, les autorités avaient annoncé avec assurance une suspension temporaire de la production des passeports pour une simple maintenance des équipements. « Du 2 au 5 mai 2023 seulement », nous promettaient-elles avec un sourire charmeur. Mais, trois mois se sont écoulés depuis cette annonce, et le simple fait d’obtenir un passeport est devenu un véritable parcours du combattant.

Dans ce pays où le temps semble prendre des vacances prolongées, les semaines se transforment en mois, et les mois en une éternité administrative. Les citoyens congolais, pleins d’espoir et d’excitation, se retrouvent confrontés à des files d’attente interminables, où la patience est mise à rude épreuve. Des heures, des jours, des semaines s’écoulent, mais aucun passeport ne voit le jour.

Les autorités, quant à elles, semblent être les gardiennes d’un mystère bien gardé. Les machines de production, censées être réparées en quelques jours, semblent avoir développé une vie propre, refusant obstinément de se conformer aux exigences de la réalité. On pourrait presque imaginer ces machines riant en secret, se cachant dans les recoins les plus sombres de l’usine, échappant ainsi à toute tentative de réparation.

Les rumeurs, comme toujours, circulent dans les rues animées du pays. Certains prétendent que les machines ont développé une conscience et qu’elles ont décidé de faire la grève, exigeant des pauses-café prolongées et des horaires de travail plus flexibles. D’autres murmurent que les machines sont simplement fatiguées de produire des passeports aux photos peu flatteuses, préférant se consacrer à des activités plus gratifiantes, comme la peinture ou la poterie.

Pendant ce temps, les citoyens congolais, désemparés mais toujours optimistes, tentent désespérément de naviguer dans les méandres de l’administration. Les demandes sont perdues, les dossiers sont égarés, et les fonctionnaires semblent être des experts dans l’art de faire disparaître les documents les plus importants. Les pauvres âmes errantes sont ballottées d’un bureau à l’autre, cherchant désespérément une réponse à leur quête d’un simple passeport.

Dans cette tragi-comédie bureaucratique, l’absence de production des passeports est devenue une source d’amusement pour certains, et de désespoir pour d’autres. Les réseaux sociaux regorgent de blagues sarcastiques et de mèmes qui tournent en dérision l’inefficacité administrative. Les citoyens congolais, habitués aux défis du quotidien, trouvent un certain réconfort dans l’humour, même si leur frustration reste palpable.

Alors, chers lecteurs, préparez-vous pour ce voyage sans fin dans le royaume de l’absurdité administrative. Gardez votre sens de l’humour et votre patience à portée de main, car il semble que l’impression d’un simple passeport en RDC soit devenue une épreuve d’endurance.

Espérons que les autorités prendront conscience de la situation et résoudront ce mystère, afin que les citoyens congolais puissent finalement tenir entre leurs mains ce précieux sésame de voyage. En attendant, continuons de rire de cette situation absurde, dans l’espoir que l’administration se réveille enfin de son sommeil prolongé.

Note : Cet article est une œuvre de fiction satirique et ne prétend pas refléter la réalité de la situation des passeports en RDC.

La rédaction/RL

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page