LA RDC : ÉGLISE OU ÉTAT DES VOLEURS ? LE CRI DE L’INNOCENCE DE PASTEUR ROLAND DALO
Dans un pays où les surfacturations et les détournements règnent en maîtres absolus, un homme a décidé de briser le silence. Pasteur Roland Dalo, figure emblématique de l’église Philadelphie et père spirituel de Félix Tshisekedi, a enfin choisi de monter au créneau pour dire haut ce que tout le monde dit plus bas sur le régime en place.
Et que dire, si ce n’est que son sermon du 20 novembre 2024 résonne comme une cloche, non pas pour appeler à la prière, mais pour dénoncer un système gangrené par la corruption. « Les petits voleurs de centimes au grand marché sont traqués, mais les grands voleurs au niveau de l’État vivent calmement », a-t-il lâché avec une véhémence qui aurait pu faire trembler les murs du palais présidentiel.
Qui aurait cru que le pasteur Roland Dalo, en pleine célébration Buda 21, se transformerait en un Hugo Boss de la dénonciation, enfilant son costume d’évangéliste pour pointer du doigt l’absurde hypocrisie de la RDC ?Un pays où la corruption est devenue une religion, où les surfacturations sont acceptées comme des offrandes, et où la morale est constamment mise à l’épreuve.
Mais qu’attendons-nous, vraiment ? La République Démocratique du Congo, terre de promesses et de richesses, a vu ses valeureux filles et fils se transformer en spectateurs d’un bal masqué où seuls les plus rusés dansent. Et qui mieux que le père spirituel du président pour tirer la sonnette d’alarme ? Roland Dalo, en dénonçant cette réalité, ne fait pas que prêcher.
Il brandit la vérité comme une épée, découpant le tissu de la complaisance qui enveloppe le régime de Félix Tshisekedi. C’est un véritable coup de tonnerre dans un ciel autrement serein pour ceux qui profitent du système. « Pays des voleurs », a-t-il martelé, et que dire de plus, sinon que cette phrase résonne comme un constat amer d’une réalité que beaucoup préfèrent ignorer.
En évoquant les similitudes avec le passé, on ne peut s’empêcher de faire un lien avec le pasteur Ekofo face à Joseph Kabila. Il semble que la scène politique congolaise soit un théâtre où les acteurs échangent leurs rôles, mais où le script reste désespérément le même. Alors, Roland Dalo est-il le seul à crier dans le désert ? Ou bien est-ce que son cri résonnera comme un appel à l’éveil des consciences ?
Les promesses de changement, de transparence et de justice se sont perdues dans les méandres d’une administration aux mains de ceux qui ont oublié que le service public implique un sens du devoir envers le peuple. Les Congolais, lassés d’être pris en otage par la corruption, doivent-ils s’armer de courage et se dresser contre cette indifférence ?
Le pasteur Roland Dalo a lancé une pierre dans la mare stagnante de la corruption. Son indignation est une réponse à l’apathie ambiante, un appel à la résistance contre un système qui préfère les voleurs aux bâtisseurs. La RDC mérite mieux, et il est temps que la voix des hommes de foi se fasse entendre au-delà des murs des églises. L’avenir de la nation pourrait bien en dépendre.
TEDDY MFITU
Polymathe, chercheu