L’absence de politique sanitaire pour les filles mineures victimes de violences sexuelles en RDC
Dans un contexte où les voix des plus vulnérables sont souvent étouffées, les filles mineures victimes de violences sexuelles en République Démocratique du Congo se retrouvent confrontées non seulement à l’horreur de l’agression, mais aussi à l’abandon de toute politique sanitaire adéquate de la part de son excellence Monsieur le ministre de la santé, de l’hygiène et de la prévention Samuel-Roger Kamba Mulamba.
Malgré les chiffres accablants de violences sexuelles à l’encontre des jeunes filles en RD Congo devenue dans l’entretemps capitale mondiale du viol, l’absence d’une politique sanitaire adaptée est une trahison flagrante de leur droit à la santé physique et mentale. Ces victimes, déjà brisées par l’acte criminel, se retrouvent ensuite confrontées à un système qui les ignore, les abandonne et les stigmatise.
En l’absence de structures médicales spécialisées, de services de soutien psychologique et d’un suivi adéquat, ces jeunes survivantes sont laissées à la merci de leurs traumatismes, condamnées à porter seules le fardeau de douleurs indicibles. Le ministre de la santé, de l’hygiène et de la prévention Monsieur Kamba Mulamba n’en a jamais pipé mot.
Il est impératif que son excellence Monsieur le ministre de la santé, de l’hygiène et de la prévention Samuel-Roger Kamba et les structures oeuvrant sous son autorité reconnaissent cette crise humanitaire et prennent des mesures concrètes pour mettre en place une politique de santé publique qui protège, soutient et réhabilite ces filles meurtries. Ignorer cette réalité revient à condamner ces jeunes vies à un avenir marqué par la souffrance et l’injustice.
Il est temps que la RDC se dresse contre l’injustice, qu’elle brise le silence et qu’elle offre enfin aux victimes de violences sexuelles, en particulier aux filles mineures, l’espoir d’une guérison, d’une justice et d’un avenir meilleur. Pour cela, Monsieur Kamba doit se mettre au travail et quitter le ministère de la parole pour celui des actes. La souffrance de nos soeurs violées n’a que trop duré.
TEDDY MFITU