L’Algérie refuse le survol de son espace aérien à la France : la diplomatie et les craintes d’enflammer le Sahel priment
Dans une décision qui a pris tout le monde par surprise, l’Algérie a catégoriquement refusé la demande de la France de survoler son espace aérien en vue d’une opération militaire au Niger. Selon la radio d’État, Alger s’oppose fermement à toute action militaire étrangère dans le pays voisin et préfère privilégier la diplomatie pour rétablir l’ordre constitutionnel.
Le président Abdelmadjid Tebboune a clairement exprimé les craintes de l’Algérie quant à une réponse armée, soulignant que cela pourrait enflammer toute la région du Sahel. Il a également affirmé que l’Algérie ne recourrait pas à la force contre ses voisins. Autant dire que l’Algérie a décidé de jeter de l’huile sur le feu en éteignant le feu, ou quelque chose du genre.
Pendant ce temps, la France, qui a près de 1 500 soldats stationnés au Niger depuis avant le coup d’État du mois dernier, se retrouve dans une situation délicate. Depuis 2020, sa présence militaire en Afrique de l’Ouest est de plus en plus contestée, avec une série de coups d’État dans la région du Sahel.
Les forces françaises ont été chassées du Mali et du Burkina Faso, et maintenant elles sont confrontées à un sentiment anti-français croissant dans les rues de Niamey, la capitale du Niger, depuis le coup d’État du 26 juillet. Pour couronner le tout, l’influence russe dans la région ne cesse de croître, comme si la France avait été détrônée par un rival inattendu.
On peut presque entendre les diplomates français murmurer : « Et maintenant, que faisons-nous ? » La France doit probablement chercher d’autres moyens de maintenir son influence dans la région, peut-être en organisant des soirées fromage et vin avec les dirigeants locaux ou en offrant des cours de cuisine française pour apaiser les tensions.
Dans tous les cas, il semble que l’Algérie ait choisi la voie de la diplomatie, ce qui est certainement une approche plus pacifique que de lancer des avions de chasse et des missiles. Espérons que cette décision contribuera à rétablir l’ordre constitutionnel au Niger et à apaiser les tensions, afin que la région puisse enfin trouver la stabilité dont elle a désespérément besoin. En attendant, la France pourrait envisager d’importer davantage de croissants pour renforcer ses relations diplomatiques.
RL/lecorbeau.net