L’Angola se retire du conflit de l’Est de la RDC : une médiation avortée
L’Angola a annoncé son retrait en tant que médiateur dans le conflit de l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC), après seulement deux mois à la présidence de l’Union africaine (UA). Le pays justifie cette décision par le besoin de se concentrer sur d’autres priorités “globales” de l’UA, mettant ainsi fin à ses tentatives pour organiser des négociations entre le gouvernement congolais, le Rwanda et le M23.

Les efforts de l’Angola se sont heurtés à plusieurs échecs majeurs. La première rencontre, prévue en décembre 2024, a échoué à cause du refus de Kigali, et la deuxième rencontre, en mars 2025, a été annulée après le désistement du M23. Face à ces obstacles, l’Angola a préféré se retirer plutôt que de continuer à investir dans une médiation infructueuse.
Ce retrait laisse un vide diplomatique dans le processus de paix, alors que la crise dans l’Est de la RDC continue de se détériorer. La communauté internationale et l’UA devront désormais trouver un autre médiateur pour tenter de résoudre ce conflit complexe, tandis que la situation sur le terrain reste explosive avec une crise humanitaire majeure.
Le départ de l’Angola soulève des questions sur l’avenir de la diplomatie africaine dans cette région. Avec des tensions croissantes et des acteurs clés en retrait, on se demande si une solution durable est encore envisageable ou si les négociations continueront d’échouer.
La rédaction