Le déclin de la liberté de la presse en RDC : Une menace pour la démocratie
Dans un pays autrefois animé par la diversité des voix journalistiques, la RD Congo est désormais plongée dans l’obscurité de la censure et de l’oppression. La Journée Internationale de la Liberté de la Presse, qui devrait célébrer la vitalité démocratique, révèle plutôt un pays en proie à une régression inquiétante.
Autrefois un bastion de la liberté de parole, la RDC voit maintenant ses journalistes muselés, leurs reportages censurés et leur indépendance compromise. Cette oppression étouffe le dialogue démocratique essentiel pour une société libre et éclairée. La faute à une caste zélée qui se croit propriétaire de la nation au motif qu’elle exerce une infime parcelle du pouvoir.
Face à cette réalité sinistre, il est impératif de reconnaître que la liberté de la presse n’est pas un simple privilège, mais un pilier fondamental de toute démocratie saine. Sans voix indépendantes pour informer, critiquer et questionner, le tissu démocratique se fragilise, laissant place à la tyrannie et à l’arbitraire. C’est ce qui conduit à la démocratie de la pensée unique qui est aussi connue comme la dictature.
Il est temps pour les autorités de la RDC de réaffirmer leur engagement envers la liberté de la presse, de protéger les journalistes et de garantir un espace médiatique où la diversité d’opinions peut s’exprimer sans crainte. Car une société qui étouffe la liberté de parole condamne son propre avenir démocratique à l’obscurité. Et ce ne sont pas les tyrans d’aujourd’hui qui diront le contraire.
La Journée Internationale de la Liberté de la Presse devrait être un rappel de l’importance cruciale de la presse libre pour une société éclairée et démocratique. En RDC, c’est un appel à l’action pour restaurer ce droit fondamental et la vitalité démocratique qui en découle. N’en déplaise aux nouveaux fous du roi qui ont la mémoire courte d’un passé pas si lointain de la répression en RD Congo qu’ils dénonçaient.
TEDDY MFITU