Le gouvernement congolais a fait preuve d’une grande générosité envers l’opposant Moïse Katumbi, en l’empêchant de se rendre dans la province du Kongo Central.
Le gouverneur du Kongo-Central, Guy Bandu Ndungidi, a pris une décision drastique en refusant l’accès au territoire à Moise Katumbi. Selon une correspondance, le gouverneur a évoqué des raisons de sécurité pour justifier cette interdiction.
Dans sa réponse, le chef de l’exécutif provincial a demandé à l’ancien gouverneur de reporter ses activités de 48 heures, voire 72 heures, et de les limiter à une seule journée et à un lieu précis. Tout cela pour des raisons de sécurité, bien sûr.
Mais Moise Katumbi n’a pas apprécié cette décision et a décidé de se rendre au Kongo-Central malgré tout. Malheureusement pour lui, les forces de l’ordre l’ont bloqué à la limite de la ville de Kinshasa.
Pire encore, la tribune construite pour accueillir son meeting a été démolie par la police. Une situation qui a scandalisé le coordonnateur provincial du parti Ensemble pour la République, Fiston Lutonadio. C’est vraiment incroyable de voir comment les décideurs peuvent fermer la porte à un des leurs dans leur propre pays.
Katumbi avait prévu de redynamiser son parti politique, mais les autorités ont préféré le garder sous leur surveillance à Kinshasa, où il se trouve depuis trois semaines pour participer à des manifestations de l’opposition contre le pouvoir.
Les Congolais sont en train de se faire une belle réputation de pays démocratique et respectueux des droits de l’homme.
RL/la rédaction