Le ministre des Sports Kabulo, un père de famille exemplaire, nomme ses filles aux Jeux de la Francophonie.
Dans une décision pour le moins surprenante, le ministre des Sports de la République démocratique du Congo (RDC), François-Claude Kabulo Mwana Kabulo, a nommé sa propre famille pour occuper des postes clés au sein de la délégation qui participera aux IXèmes Jeux de la Francophonie.
Le ministre a annoncé que lui-même serait le chef de la délégation, supervisant ainsi toutes les activités. Mais ce n’est pas tout, ses deux filles, Flora et Tania Kabulo, ont également été désignées pour jouer un rôle important dans cette compétition internationale.
Flora Kabulo a été nommée chargée de suivi des activités de l’équipe de basket, tandis que sa sœur, Tania Kabulo, aura la responsabilité de superviser les activités de l’équipe de cyclisme. Cette décision a suscité une vague de critiques et d’indignation, remettant en question l’éthique et la transparence du processus de sélection.
Certains observateurs se demandent si les qualifications et compétences des filles du ministre justifient leur nomination à de tels postes-clés. D’autres soulignent le manque d’opportunités offertes à d’autres candidats compétents et méritants qui auraient pu contribuer au succès de la délégation congolaise.
Cette nomination familiale a également ravivé les inquiétudes quant à la possibilité de favoritisme et de népotisme au sein du gouvernement. Les détracteurs du ministre soutiennent que cette décision illustre le manque de transparence et de méritocratie qui caractérise parfois le paysage politique congolais.
Face à ces critiques, un membre du cabinet du ministre François-Claude Kabulo Mwana Kabulo a défendu cette décision en affirmant que ces filles étaient qualifiées et compétentes pour occuper ces postes vu qu’ils ont fait des études en France. Cependant, de nombreux observateurs estiment que cela ne suffit pas à dissiper les doutes quant à l’objectivité de cette nomination.
Alors que les IXèmes Jeux de la Francophonie s’apprêtent à s’ouvrir dans quelques jours, cette controverse met en lumière les défis auxquels est confrontée la RDC en matière de gouvernance et de transparence. Espérons que cet événement sportif majeur ne soit pas entaché par des décisions contestables, mais plutôt une occasion de mettre en avant les talents et les compétences des athlètes congolais.
LR/la rédaction