Les Chefs d’État africains tremblent devant la menace de coups d’État : Une réorganisation massive
Dans un étonnant revirement de situation, les dirigeants africains qui ont exercé le pouvoir pendant des décennies ont été pris de panique suite à la récente tentative de coup d’État au Gabon. Paul Kagame du Rwanda et Paul Biya du Cameroun, respectivement présidents depuis une éternité, ont réagi d’une manière des plus inattendues.
Paul Kagame, maître incontesté du Rwanda depuis des temps immémoriaux, a rapidement pris des mesures drastiques pour éviter une situation similaire chez lui. Il a décidé d’envoyer à la retraite plusieurs officiers militaires, dont le célèbre James Kabarebe, dans l’espoir de montrer au monde qu’il prend la menace au sérieux.
De son côté, Paul Biya, le doyen indétrônable du Cameroun, a choisi une approche plus audacieuse. Il a signé un décret nommant plus de trente officiers militaires à différents postes clés au sein du ministère de la défense. Cette réorganisation massive vise apparemment à rassurer Biya lui-même, ainsi que les autres dirigeants africains, quant à leur sécurité au pouvoir.
Il est intéressant de noter que cette réaction des dirigeants africains intervient après une série de coups d’État sur le continent depuis 2020. Les pays où les Chefs d’État se sont accrochés au pouvoir pendant des décennies semblent être les plus vulnérables à cette vague de renversements politiques. Une situation qui a semé la panique chez ces dirigeants autocratiques qui ont du mal à imaginer la vie sans leur trône doré.
Alors que l’Afrique continue d’être secouée par ces bouleversements politiques, il est clair que les dirigeants africains sont conscients de la menace qui plane sur leurs têtes. Ils ont rapidement compris que la clé pour éviter les coups d’État est de garder leurs généraux à distance, à la retraite, ou de les placer stratégiquement dans des postes clés pour renforcer leur propre sécurité.
Cependant, certains observateurs cyniques se demandent si ces mesures prises par Kagame et Biya sont réellement efficaces ou simplement des parades pour détourner l’attention de leurs propres faiblesses politiques. Quoi qu’il en soit, une chose est sûre : les dirigeants africains sont en alerte maximale et cherchent désespérément des moyens de se prémunir contre les forces du changement qui menacent leur règne sans fin.
RL/lecorbeau.net