Depuis que le ministre des Finances, Nicolas Kazadi, a révélé les chiffres astronomiques du budget des 9ᵉˢ Jeux de la Francophonie, une odeur de concussion se répand dans l’air. En effet, le coût de cet événement est estimé à plus de 320 millions de dollars, bien loin des prévisions initiales de seulement 48 millions de dollars. De nombreuses personnes pensent que derrière cette explosion budgétaire se cachent des cas flagrants de détournement et d’enrichissement illicite.
Ne pourrait-on pas accuser le gouvernement de délinquance financière aggravée en faisant de telles révélations ? Il est évident qu’il a franchi la limite de l’indécence en s’engageant dans cette voie. Selon l’opinion générale, les Jeux de la Francophonie n’ont été qu’un tombeau pour les finances publiques, où 423 millions de dollars américains ont été engloutis dans le but d’enrichir illicitement différents intervenants.
Ces chiffres faramineux démontrent que le pays a été arnaqué de manière flagrante dans un spectacle de jeux de lumières, au profit d’un cercle de politiciens, de fonctionnaires et d’autres prestataires, en somme, des délinquants financiers qui ont sans vergogne gonflé les chiffres de l’organisation pour se remplir les poches.
Un député a vivement réagi en dénonçant une gestion déplorable qui a trompé l’opinion publique. Il s’agit clairement d’un cas avéré de détournement de fonds publics qui devrait donner lieu à des poursuites contre les auteurs, co-auteurs et complices de ce scandale, afin d’établir les responsabilités.
Malheureusement, les enquêtes dans notre pays ont tendance à se perdre dans les méandres des dossiers. Est-ce que cette affaire connaîtra le même sort ? Espérons seulement que les contrôleurs financiers auront le courage de fouiner dans ce dossier. À suivre de près… ou peut-être pas.
La rédaction
