Dans une situation préoccupante à quelques jours seulement de la rentrée scolaire 2023-2024 en République démocratique du Congo, les marchés phares de Kinshasa sont en proie à une crise sans précédent. Nos reporters ont récemment effectué une descente au grand marché de Zando, et ce qu’ils ont constaté est alarmant : la vente des fournitures scolaires est en chute libre.
Tout semble être à la hausse. Les prix des cahiers, des uniformes, des ketchs et autres articles indispensables aux élèves connaissent une flambée inquiétante. Les vendeurs justifient ces augmentations par le refus des grossistes de vendre les articles en détail, ce qui met les parents dans une situation difficile pour assumer leurs responsabilités.
Cette situation met en exergue les difficultés financières auxquelles sont confrontées de nombreuses familles à l’approche de la rentrée scolaire. Les prix élevés des fournitures scolaires risquent de peser lourdement sur leur budget déjà serré.
Face à cette crise, les parents se retrouvent dans une situation délicate. Ils doivent faire preuve de créativité pour trouver des solutions alternatives, comme la réutilisation des fournitures de l’année précédente ou la recherche de produits à prix réduits.
Il est également important de souligner l’impact de cette crise sur l’accès à l’éducation. Les familles les plus vulnérables pourraient être contraintes de faire des sacrifices, voire d’empêcher leurs enfants d’aller à l’école en raison de l’incapacité financière à se procurer les fournitures nécessaires.
En cette période cruciale de rentrée scolaire, il est essentiel que les autorités compétentes prennent des mesures adéquates pour résoudre cette crise des marchés. Des actions telles que la régulation des prix, la promotion de la concurrence et le soutien aux familles en difficulté pourraient contribuer à alléger le fardeau financier qui pèse sur les épaules des parents.
Espérons que des solutions rapides seront trouvées afin que tous les enfants congolais puissent entamer leur nouvelle année scolaire dans les meilleures conditions possibles, sans que les difficultés financières ne les privent de leur droit fondamental à l’éducation.
RL/lecorbeau.net