L’état congolais paye ta dette et il y aura plus pénurie
Depuis le week-end dernier, la ville de Kinshasa vit au rythme de sévères restrictions pétrolières, avec de longues files d’attente dans les quelques stations-service encore approvisionnées, rendant la circulation des personnes et des marchandises plus difficile et chaotique.
A Kinshasa, la rhétorique officielle a continué à souligner les pénuries mondiales de carburant dues à la crise en Ukraine. La situation a conduit le gouvernement congolais à subventionner plus d’un tiers du prix par crainte de troubles sociaux.
Et pendant ce temps, le même gouvernement ne sait pas payer régulièrement sa dette auprès des compagnies pétrolières qui de leurs côté ne peuvent se reapprovisionner que modestement.
« Il suffit que le gouvernement rembourse aux sociétés pétrolières le manque à gagner dû au système de subvention estimé à environ 400 millions de dollars, supprime ce système et fixe le prix réel, pour que le problème soit résolu de manière efficace et durable », recommande Simplice Mulumba, directeur général de la société pétrolière « Okapi distribution », lors de son intervention sur les ondes de la Radio Onusienne.
Une situation similaire dans le secteur de l’aviation, où faute de kérosène, on assiste à une cascade d’annulation des vols, laissant en plan des centaines des passagers dans différentes villes du pays.
Espérons que la situation pourra se normaliser après le 14 septembre comme nous a informé le ministre des hydrocarbures Didier Budimbu avec cette application du plan contingentementen vue de faire baisser de 1100 m³ à 660 m³/jour la consommation en essence dans la ville.
La rédaction