Hommage à Dikembe Mutombo : une légende célébrée
Le 11 et 12 octobre 2024, la salle de basket du stade des Martyrs à Kinshasa a vibré d’émotion et de recueillement lors de l’hommage rendu à Dikembe Mutombo, l’icône mondiale du basketball et fier ambassadeur de la République Démocratique du Congo. Disparu à l’âge de 58 ans, l’ancien joueur de NBA a laissé un héritage sportif et humanitaire incommensurable, tant en RDC qu’à l’échelle internationale.

La cérémonie a réuni des figures emblématiques du sport congolais, des officiels du gouvernement, des membres de la famille de Mutombo, ainsi que des milliers de supporters et admirateurs. La salle de basket du stade des Martyrs, un lieu symbolique pour les sportifs congolais, s’est transformée en un espace de recueillement. Des vidéos retraçant les moments forts de la carrière de Mutombo ont été diffusées sur écran géant, rappelant ses exploits avec les Denver Nuggets, les Atlanta Hawks, et son rôle crucial en tant que défenseur légendaire.
Le ministre des Sports Didier Budimbu, présent à l’événement, a salué la mémoire de Mutombo, soulignant son impact au-delà des terrains.
Outre ses prouesses sportives, Mutombo s’était distingué par son engagement humanitaire. Fondateur de la « Dikembe Mutombo Foundation », il avait investi dans des projets de développement en RDC, notamment dans le secteur de la santé avec la construction de l’hôpital Biamba Marie Mutombo à Kinshasa. Durant l’hommage, plusieurs intervenants ont rappelé son dévouement à la cause sociale, témoignant de son attachement à son pays d’origine malgré sa renommée internationale.
Dikembe Mutombo avait su unir les Congolais de l’étranger autour de sa passion pour le basketball et de sa volonté de contribuer au développement de la RDC.
Cet hommage national témoigne de l’impact durable de Dikembe Mutombo, non seulement en tant que sportif, mais également en tant que pilier de la communauté congolaise et acteur du changement social. Son nom restera gravé dans les mémoires et continuera d’inspirer les générations futures.
Rija Landu