Mines: Les Chinois exploitant les mines en RDC : quand la cupidité met en péril l’environnement
Dans une parodie flagrante des lois régissant l’exploitation minière en République démocratique du Congo (RDC), les Chinois qui opèrent dans ce secteur refusent de se conformer aux réglementations en vigueur. Ils ont trouvé un moyen de contourner la loi en créant des coopératives autorisées pour mener une exploitation soi-disant artisanale. Mais ne vous y trompez pas, derrière ces coopératives se cachent des criminels sans scrupules.
La situation est particulièrement absurde dans la province du Haut-Uélé, dirigée par un ancien orpailleur du nom de Christophe Baseane Nangaa. Ce dernier a généreusement accordé aux Chinois l’autorisation d’exploiter l’or de manière prétendument artisanale au sein de coopératives privées composées d’exploitants miniers soi-disant artisanaux. Un véritable conte de fées pour les amateurs de fiction !
Le véritable problème réside dans les dommages environnementaux causés par cette exploitation irresponsable. Les Chinois ne se soucient guère des normes environnementales en matière d’exploitation minière. Après avoir pillé les ressources, ils laissent les eaux usées se déverser depuis leurs installations minières, contaminant ainsi les rivières et mettant en péril la vie aquatique, la flore, les sols et même l’air. Les poissons sont en danger, et dans certains villages, la population consomme cette eau polluée, entraînant des maladies et des décès évitables.
Le comble de l’absurdité, c’est que cette exploitation illégale se déroule sous les yeux du gouverneur de la province, qui préfère se lamenter et accuser le gouvernement central de ne pas gérer correctement le secteur minier. C’est comme si un voleur était autorisé à continuer ses méfaits en présence d’un policier impuissant !
Il est grand temps que le gouvernement central prenne ses responsabilités et intervienne pour mettre fin à cette exploitation sauvage qui menace non seulement la population du Haut-Uélé, mais aussi les précieuses créatures du parc de Garamba. Il est essentiel de superviser rigoureusement cette exploitation qui fait perdre des millions de dollars à la République et qui pourrait pourtant contribuer au développement de cette province.
Si nous ne réagissons pas rapidement, les conséquences seront tout simplement catastrophiques. Les ravages environnementaux causés par ces Chinois et leurs fonderies crachant des fumées toxiques mettront en péril cette région du pays. Il est grand temps de mettre fin à cette farce devenant de plus en plus tragique et de protéger notre environnement avant qu’il ne soit trop tard.
Rija Landu