POLITIQUE : Le gouvernement de la RDC, champion des pleurnicheries diplomatiques !
Vendredi dernier, à la cité de l’Union Africaine, le gouvernement de la République Démocratique du Congo s’est de nouveau illustré dans son rôle de « grand accusateur », en portant des accusations fracassantes contre le Rwanda. Oui, vous avez bien entendu, nos chers ministres ont décidé de renforcer leur réputation de champions des larmes et des plaintes en dénonçant la prétendue « présence militaire accrue » du Rwanda à l’Est du pays.
« Nous condamnons, nous accuserons, nous dénonçons ! » voilà le refrain que l’on pourrait entendre dans la salle du conseil, comme s’ils préparaient une chorégraphie pour un concours de pleurnicheries. Mais la vraie question qui se pose est : à qui le gouvernement congolais s’adresse-t-il vraiment ? Car, à ce rythme, on se demande s’ils ne devraient pas plutôt ouvrir une agence de relations publiques spécialisée dans le drame.
« Un gouvernement doit s’assumer, prendre ses responsabilités ! » s’est exclamé un citoyen, exaspéré. « À quoi bon accuser, dénoncer ou regretter ? On attend plutôt des décisions, des annonces, des décrets ! » Mais apparemment, la seule chose que ce gouvernement semble capable de lancer, ce sont des cris de désespoir. « Si vous savez que votre seule force réside dans vos dénonciations, arrêtez de nous souler avec ça ! » La moindre escarmouche n’a-t-elle toujours pas lieu ?
Peut-être que la prochaine réunion du conseil des ministres se déroulera autour d’un café où les ministres pourraient brainstormer des solutions concrètes plutôt que de se lamenter sur les malheurs de la RDC. Imaginez un peu : « Au lieu de pleurnicher, pourquoi ne pas annoncer un plan d’action concret ? » Ils pourraient même s’inspirer des grandes figures de l’histoire, qui ont su transformer des pleurs en décisions.
Il est grand temps que le gouvernement cesse de se cacher derrière des verbes d’accusation et commence à prendre les rênes. Les citoyens attendent des actes, pas des lamentations. Peut-être qu’un jour, au lieu de « dénoncer », on entendra : « Nous décidons de… » ou « Nous lançons une initiative pour… » Mais, en attendant, le spectacle continue et le gouvernement congolais reste le roi des pleurnicheries diplomatiques.
Alors, cher gouvernement, si vous ne savez pas comment avancer, faites comme tout bon chef de famille : asseyez-vous, discutez et prenez des décisions. Parce que, franchement, nous en avons assez de vos plaintes. Au lieu de dénoncer, pourquoi ne pas faire un grand barbecue pour rassembler tout le monde autour d’un bon repas ? Après tout, cela pourrait être un meilleur moyen de créer des liens, plutôt que de jouer à qui pleure le plus fort.
RL/lecorbeau.net