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POLITIQUE: : Le Président Félix Tshisekedi en Belgique pour soigner son dos, la Nation en pause pour commémorer

Le Cabinet du Président de la République a annoncé que le président Félix Tshisekedi ne se rendrait pas à Kisangani le 2 août pour la commémoration du GENOCOST. Non pas parce qu’il aurait des affaires urgentes ou des crises à gérer, mais pour un « suivi médical préalablement programmé » en Belgique, visant à soigner une hernie discale.

La population de la Province de la Tshopo, ainsi que les Congolais en général, doivent donc se préparer à une absence notoire. Les événements tragiques du passé, qui devraient unir la nation dans un moment de recueillement et de solidarité, devront désormais se passer sans le chef de l’État. Le Président, visiblement en quête de bien-être physique, a choisi de troquer le tumulte de la commémoration pour les doux soins d’un hôpital en Belgique.

Les réseaux sociaux ont déjà commencé à animer le débat, se demandant si le président allait profiter de son séjour pour découvrir la gastronomie belge ou s’il se contentera de faire des exercices de rééducation pendant que ses compatriotes pleurent leurs morts. Mais ne vous inquiétez pas, le président a tout prévu : il a demandé à la Première ministre de le représenter à Kisangani. Voilà qui est rassurant ! Qui de mieux qu’un membre du gouvernement pour transmettre l’émotion d’une journée si significative, surtout quand cette personne n’a pas à se soucier d’une hernie ?

Et que dire de cette phrase accrocheuse sur la « flamme patriotique » à raviver ? On se demande si le président a bien compris que la flamme patriotique n’est pas une bougie que l’on allume en passant, mais un feu qui nécessite engagement et présence. Malheureusement, il semble que pour Félix, la seule chose à raviver pour l’instant, c’est son dos.

Le communiqué se termine sur une note d’espoir, nous promettant un retour du président pour inaugurer des ouvrages récemment achevés, dont l’aéroport de BANGBOKA. Parce qu’après tout, qui a besoin de faire face à l’histoire et à ses horreurs quand on peut inaugurer des infrastructures ? On se demande si, une fois de retour au pays, le président se souviendra de sa promesse de solidarité avec les Congolais ou s’il sera trop occupé à prendre des selfies sur le tarmac de l’aéroport.

En somme, alors que les Congolais se rassemblent pour commémorer leurs pertes, le président s’offre une petite escapade en Belgique. Un choix audacieux qui, espérons-le, facilitera son retour, non seulement sans hernie, mais aussi avec un nouveau sens du devoir envers sa nation. En attendant, levons nos verres et trinquons à la santé du président, qui, espérons-le, reviendra bientôt, prêt à affronter les défis du pays.

La rédaction/lecorbeau.net

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