Politique

POLITIQUE : L’UDPS, Quand l’Unité Devient Désunion à la Sauce Kabuya

Ah, la République Démocratique du Congo ! Un pays où le mot « démocratie » prend des allures de clown triste, et où la politique est un spectacle digne des plus grandes scènes de théâtre. Ce dimanche, le parti présidentiel, l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), a une nouvelle fois prouvé qu’il ne manquait pas de créativité en matière de crises internes.

Augustin Kabuya, qui a réussi à devenir le chef du parti grâce à la CDP, l’organe disciplinaire dont il a été l’étoile montante, se retrouve aujourd’hui à la porte, remercié par les mêmes juges qui l’avaient couronné. Ah, quelle belle ironie ! En deux ans, Kabuya a été promu au rang des grands, avant de chuter avec la grâce d’un éléphant sur un trampoline. Ses opposants, eux, se frottent les mains, semblant se réjouir de son limogeage. André Mbata, député et membre de cette fameuse Convention, a même déclaré que cela marquait « le début de la renaissance du parti ». Renaissance ? Plutôt renaissance d’un phénix qui, au lieu de renaître de ses cendres, se transforme en poulet rôti sous une chaleur accablante.

Il faut dire que Kabuya n’a pas fait dans la dentelle. Mauvaise gestion, manque de vision, népotisme ? Ces accusations pourraient faire partie d’un nouveau jeu de société intitulé « Qui veut devenir président ? », où la seule règle est de balancer des noms et des coups bas. Pendant ce temps, son adjoint, Déo Bizibu, se voit confier la lourde tâche de maintenir le navire à flot. Sa promesse d’une réunion extraordinaire à venir nous rappelle une autre maxime : « l’espoir fait vivre ». Surtout lorsqu’on parle de trouver une « thérapeutique » pour régler les problèmes internes. Qui aurait cru que la politique pouvait se soigner avec des séances de groupe ?

Et que dire du président Félix Tshisekedi, qui a qualifié ces tensions de « vitalité démocratique » ? On se demande si ce n’est pas lui qui a pris un cours de surréalisme. Dans son esprit, les disputes internes et les luttes de pouvoir sont le signe d’une démocratie florissante. Qui aurait cru qu’un peu de chaos pouvait être aussi rafraîchissant ?

Pour l’instant, le quartier général de l’UDPS est comme un champ de bataille où les partisans de Kabuya s’accrochent à leurs armes en attendant l’assaut des “pécheurs en eaux troubles”. En attendant, les rumeurs vont bon train. Qui sera le prochain à s’asseoir sur le trône éphémère de l’UDPS ? Peut-être que la véritable leçon à tirer ici est que, dans la politique congolaise, le seul véritable gagnant est le spectacle lui-même.

Alors, chers lecteurs, accrochez-vous bien, car l’UDPS nous promet encore de belles aventures. Entre le cirque des accusations et le bal des ambitions, une chose est sûre : la démocratie en RDC a un sens de l’humour bien à elle !

La rédaction

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