Politique: Miracle à la messe : Vital Kamerhe et Jean-Pierre Bemba côte à côte sans provoquer de séisme politique
Kinshasa – En ce 7e anniversaire de la disparition d’Etienne Tshisekedi, une scène pour le moins inattendue s’est déroulée à la paroisse Sainte Anne. Vital Kamerhe et Jean-Pierre Bemba, tous deux cadres de l’Union Sacrée en guerre froide « politiquement », ont réussi l’exploit de se tenir côte à côte à la messe, sans déclencher de crise politique majeure. Un vrai miracle à la congolaise !
La messe, normalement lieu de recueillement, s’est transformée en véritable théâtre burlesque lorsqu’au moment de l’échange de la paix, Kamerhe et Bemba se sont serré la main, provoquant une vague de murmures parmi les fidèles. « C’était comme voir deux chats se toiser sans se sauter à la gorge. On retenait notre souffle, prêts à voir une éruption politique à tout moment ! », raconte une paroissienne, encore sous le choc.
Récemment, Jean-Pierre Bemba a jeté de l’huile sur le feu en traitant Vital Kamerhe de « rebelle » pour avoir osé créer la plate-forme PCR alors qu’ils sont déjà tous les deux dans l’Union Sacrée Nationale. Un comble dans un pays où les alliances politiques sont aussi stables que des châteaux de cartes en pleine tempête !
« J’ai failli m’évanouir dix fois pendant cette messe ! », s’exclame un autre paroissien. « C’était comme regarder un épisode de ‘Desperate Politicians’ en direct live ! »
Alors que les fidèles tentaient de se concentrer sur la prière, les deux figures politiques ont réussi à se retenir de s’envoyer des piques acérées, offrant ainsi un spectacle inédit à l’assemblée. « C’était comme regarder un match de football où les joueurs se serrent la main avant le coup d’envoi, mais avec l’arbitre qui s’attend à une bagarre générale à tout moment ! », plaisante un paroissien.
En cette journée de commémoration, une chose est sûre : la politique congolaise réserve toujours son lot de surprises, même lors d’une messe. Et pour les observateurs, une chose est certaine : « Avec de tels acrobates de l’ego, on ne risque pas de s’ennuyer de sitôt dans ce pays ! »
Rija Landu/lecorbeau.net