SÉCURITÉ: Le grand démantèlement de l’appareil judiciaire congolais : Justin Inzun Kakiak nommé administrateur général de l’Agence Nationale de Renseignements (ANR).
Dans un revirement de situation, l’appareil judiciaire congolais semble être en proie à une série de changements tumultueux, avec des personnages clés déplacés comme des pions sur un échiquier politique.
Après le remaniement du ministère de la Justice, de la Défense et de l’Intérieur, c’est au tour de l’Agence Nationale de Renseignements (ANR) d’être soumise à la suprématie présidentielle, comme si le président était le metteur en scène de cette farce judiciaire.
Justin Inzun Kakiak, un vétéran des services de renseignements depuis les années 80′, a été propulsé au poste d’administrateur général de l’ANR le 31 mai 2024. Son ascension à ce poste prestigieux, après avoir navigué à travers les échelons jusqu’à devenir administrateur général adjoint sous Kabila.
Son passage éclair en tant qu’ambassadeur en République du Congo en 2023 a été interrompu brutalement par un rappel à Kinshasa en raison de prétendues failles dans les services de renseignement. Cette volte-face soudaine soulève des soupçons quant aux véritables motivations derrière ces changements à répétition au sein de l’appareil judiciaire.
Certains observateurs voient dans ces remaniements précipités la conséquence d’une tentative de coup d’État présumée, déjouée par les Forces Armées de la République, alimentant les rumeurs de complicité interne. Dans ce cirque politique où les marionnettes changent de mains à un rythme effréné, il devient difficile de distinguer la réalité de la fiction dans ce théâtre de l’absurde congolais. Qui sera le prochain acteur à entrer en scène dans ces rebondissements ? Seul le président détient le script…
La rédaction/lecorbeau.net