SOCIÉTÉ: Le Prix des Transports à Kinshasa : Une Loterie Dépendant du Bon Vouloir des Chauffeurs
Dans la ville trépidante de Kinshasa, la capitale congolaise, un phénomène unique et exaspérant continue de frustrer les habitants : le prix des transports en commun qui semble être déterminé par une loterie aléatoire orchestrée par les chauffeurs eux-mêmes.
Imaginez-vous prêt à monter à bord d’un taxi-bus, armé de votre petite monnaie pour payer votre trajet quotidien. Vous vous approchez du véhicule, mais soudain, une question existentielle vous frappe : « Combien cela va-t-il coûter aujourd’hui ? »
Car à Kinshasa, le prix du transport ne se base pas sur une tarification officielle ou un barème établi, non ! C’est plutôt une affaire de négociation impromptue entre vous, passager innocent, et le maître des lieux, le chauffeur.
Certains jours, votre voyage peut sembler être une aubaine, avec des tarifs raisonnables qui vous laissent presque penser que le paradis des transports publics existe bel et bien. Mais attention, ne vous laissez pas berner ! Le lendemain, le même itinéraire pourrait vous coûter le double, voire le triple, sans aucune explication logique. « C’est la fluctuation naturelle du marché », prétendront les conducteurs, avec un sourire imperturbable.
Entre les embouteillages interminables, les klaxons assourdissants et les passagers serrés comme des sardines, les habitants de Kinshasa doivent également jongler avec cette incertitude financière perpétuelle. C’est presque comme participer à un jeu de hasard quotidien, où l’on ne sait jamais si l’on va gagner le jackpot d’une course bon marché ou se retrouver ruiné par des frais de transport exorbitants.
En conclusion, à Kinshasa, le prix des transports en commun reste un mystère insoluble, un défi quotidien qui teste la détermination et la ruse des voyageurs. Alors, si vous décidez de prendre un taxi-bus dans la capitale congolaise, armez-vous de patience, de monnaie en quantité variable et d’une bonne dose d’humour pour affronter ce jeu de roulette russe des tarifs de transport.
Rija Landu/lecorbeau.net