SOCIÉTÉ : Les Manifestations #KinshasaEkufi : Quand la Colère Populaire se Heurte à l’Ordre Public
Ah, Kinshasa, cette ville où l’on ne s’ennuie jamais. Ce jeudi 9 janvier 2025, un groupe de mouvements citoyens a tenté de réveiller la capitale avec une nouvelle manifestation au doux slogan : « #KinshasaEkufi » – littéralement, “Kinshasa est morte”. Une petite exagération poétique pour décrire la misère des Kinois, n’est-ce pas ? Car soyons sérieux, Kinshasa n’est pas morte… elle est simplement un peu endormie sous le poids des coupures de courant, des embouteillages et de la hausse des prix.
La police, elle, a réagi avec la rapidité d’un athlète olympique. En un clin d’œil, les manifestants se sont retrouvés entourés de forces de l’ordre, prêtes à transformer cette après-midi en une leçon d’ordre public. Résultat ? Manifestation étouffée, comme si les cris de la population étaient un simple souffle d’air qu’il fallait contenir. Et parce que rien ne se passe jamais sans un peu d’action, une arrestation arbitraire a été signalée, accompagnée d’un blessé pour ajouter un peu de drame à l’affaire. On ne peut pas dire que la police ait manqué de zèle pour ce petit événement.
Mais revenons à cette idée de « #KinshasaEkufi ». Il est vrai que la ville connaît quelques difficultés, entre les factures d’électricité qui donnent des migraines et les routes qui transforment chaque trajet en une aventure digne de “Fort Boyard”. Toutefois, de là à dire que la capitale est « morte » ? Certains diront que c’est plutôt une ville en hibernation forcée, attendant le réveil de jours meilleurs (ou du prochain discours politique promettant la lune).
En attendant, les mouvements citoyens, eux, semblent croire que quelques pancartes et slogans suffiront à raviver Kinshasa. Mais face à une police équipée pour disperser le moindre rassemblement pacifique, la tâche semble aussi complexe que de rétablir l’électricité en pleine coupure de courant.
Loin de se laisser abattre, les Kinois continuent malgré tout leur quotidien. Les embouteillages ? Rien de nouveau. Le marché en hausse ? Une vieille chanson. Les manifestations étouffées ? Un chapitre presque banal dans la grande saga de la capitale congolaise. Après tout, « Kinshasa Ekufi » n’est qu’un slogan… pour le moment.
La rédaction