SOCIÉTÉ: « Sous le Feu de la Canicule Congolaise : Quand l’Électricité et le Carburant Jouent à Cache-Cache »
La soirée du mardi 7 mai restera gravée dans les annales comme un cocktail explosif de chaleur, d’obscurité et de pénurie à la congolaise. Alors que le mercure grimpait en flèche, les habitants de la capitale se sont retrouvés dans une situation digne d’un film catastrophe : pas d’électricité pour allumer les ventilateurs ou les climatiseurs, et cerise sur le gâteau, une pénurie de carburant qui a rendu les groupes électrogènes aussi utiles qu’un parapluie dans un désert.
Dans cette comédie surréaliste, certains se sont retrouvés à arpenter leurs maisons tel des explorateurs à la recherche de fraîcheur, tandis que d’autres ont dû se résoudre à l’idée de passer une nuit tropicale, sans sommeil et sans répit.
« Qui a dit que la vie sans électricité et sans carburant était ennuyeuse ? » s’est exclamé un résident, visiblement ironique face à cette situation digne d’un sketch.
Face à ces obstacles, les congolais ont dû faire preuve d’une ingéniosité sans pareille. Certains ont été sauvés par leurs panneaux solaires, devenus soudainement les héros méconnus des foyers congolais, prenant le relais là où la Société Nationale d’Électricité a lamentablement échoué.
Dans ce théâtre de l’absurde, la Société Nationale d’Électricité a involontairement ouvert la voie à une nouvelle ère où les panneaux solaires pourraient bien devenir les nouveaux rois de l’électricité domestique, reléguant les vieilles méthodes au rang des antiquités.
Dans ce théâtre de l’absurde où la chaleur, l’obscurité et la pénurie d’énergie se sont donné rendez-vous, une chose est sûre : la soirée du mardi 7 mai restera comme un sombre rappel des défis quotidiens auxquels les habitants de la capitale congolaise sont confrontés, les obligeant à puiser dans leur ingéniosité et leur résilience pour survivre à des épreuves aussi exigeantes que déconcertantes.
Rija Landu/lecorbeau.net