START-UP: Taaji marque spéciale des babouches made in RDC
Taaji, c’est en même temps le nom de la marque des babouches et de l’entreprise.
Elle a été lancée officiellement à Kinshasa (RDC) en juin 2020.
Cette marque qui veut s’imposer au marché des babouches est produite en une dizaine de sortes de babouches mixtes hommes et femmes dont : Rafiki, Amani, Upendo, Nkoy, Gold Awé…
La startup Taaji évolue sur les plateformes numériques WhatsApp, Facebook et Instagram dont la page est intitulée Taaji.
Deborah Mbathe Mulumba initiatrice de la marque Taaji et entrepreneur a répondu à quelques questions de notre reporter.
LECORBEAU.NET : D’où vous est venue l’idée de créer une entreprise ?
Déborah Mbathe Mulumba : La motivation de créer Taaji est née lors du séjour de la fondatrice pendant deux ans en Côte d’Ivoire plus précisément à Abidjan. Ici comme partout en Afrique de l’ouest, la mode locale est mise en valeur c’est ainsi que l’esprit entrepreneurial m’est venu pour créer cette entreprise chez-moi en RDC.
LECORBEAU: Pourquoi le nom Taaji?
DMM : Parceque » Taaji veut dire couronne en swahili, la langue de mes origines, je voulais quelque chose d’ethnique qui représente les traditions.
LECORBEAU.NET : Où est ce que vous avez trouvé le fonds pour lancer les activités de Taaji ?
DMM : Le fonds de démarrage de Taaji était constitué grâce à mon travail à Abidjan d’une part, et de l’autre part de l’apport de mon époux pendant qu’on était encore fiancés.
LECORBEAU: Une idée exacte sur le nombre des babouches déjà vendues?
DMM : Je ne me souviens pas. J’estime cependant à plus de 50 paires déjà livrées. C’est ce qui fait ma fierté et ça m’encourage à poursuivre avec ce projet innovant, qui prônent les valeurs africaines.
LECORBEAU: Quels sont les avantages et désavantages de l’entrepreneuriat ?
DMM: je cite par exemple. côté avantages, le fait de vivre de mon travail, rencontrer des nouvelles possibilités et opportunités, l’entrepreneuriat permet d’élargir son carnet d’adresse, élargir son champ rationnel; et pour les désavantages c’est le manque de temps pour soi ou pour sa famille, ne penser que business surtout au début.
LECORBEAU: Pourquoi le choix des babouches à la place d’autres articles ?
DMM: je suis fan numéro 1 des babouches, c’est facile de combiner les babouches avec n’importe quelle tenue africaine.
LECORBEAU: Quelles sont les perspectives d’avenir ?
DMM : Le projet Taaji ne compte pas se satisfaire et s’arrêter en si bon chemin.
Je veux en faire un empire. Pour moi l’entrepreneuriat rend autonome, ça valorise l’homme et le rend utile. Le but ultime de Taaji est que ses produits se trouvent dans les gardes-robes de tous les Congolais. Et c’est pour atteindre cet objectif que j’applique un prix très bas.
KKZ/Lecorbeau.net