JUSTICE : « Justice à la Congolaise : 20 ans de Prison Ferme pour Avoir Écrit la Vérité »
Dans un retournement de situation digne d’un scénario de film, le Ministère public congolais a récemment requis une peine inouïe de 20 ans de prison ferme contre le journaliste Stanis Bujakera. Son crime ? Avoir osé mettre en lumière les zones d’ombre entourant la mort de l’opposant politique Chérubin Okende, pointant du doigt les renseignements militaires.

Les accusations, aussi farfelues qu’absurdes, incluent des chefs d’inculpation tels que la contrefaçon, le faux en écriture, l’usage de faux et la propagation de fausses informations. L’ironie de la situation n’échappe à personne : dans un pays où la vérité est souvent étouffée par le poids du pouvoir, c’est la transparence qui est injustement criminalisée.
Face à cette mascarade judiciaire, l’organisation congolaise Journaliste en Danger (JED) a exprimé sa révolte, dénonçant des accusations infondées et une volonté flagrante de museler la liberté d’expression. Leur demande est claire et sans équivoque : l’acquittement pur et simple de Stanis Bujakera, un appel à la justice et à la vérité dans un système où la censure règne en maître.
Cette affaire soulève des questions fondamentales sur la démocratie et la liberté de la presse en République démocratique du Congo. Alors que la voix des journalistes est bâillonnée, il est impératif de défendre le droit à la vérité et de lutter contre l’oppression qui tente de la faire taire. En condamnant Stanis Bujakera, c’est la vérité elle-même qui est jugée coupable, dans un simulacre de justice qui ne trompe personne.
RL/lecorbeau.net