Vatican : Les hommes ouvertement homosexuels peuvent désormais devenir prêtres en Italie… sous certaines conditions ! On vous explique.
Coup de théâtre dans les couloirs sacrés du Vatican ! Après des siècles de conservatisme inébranlable, l’Église catholique italienne a enfin décidé de franchir un pas historique : les hommes ouvertement homosexuels pourront désormais devenir prêtres. Mais attention, pas n’importe lesquels ! Si vous pensiez qu’une révolution arc-en-ciel était en marche, laissez-moi vous rappeler qu’il s’agit toujours du Vatican, où les réformes viennent avec plus de précautions qu’une messe du dimanche.

La tolérance conditionnée : bienvenue dans la nouvelle ère des restrictions « inclusives » !
Il est vrai que l’Église a longtemps eu une relation… compliquée avec l’homosexualité. Mais avec cette décision, il semblerait qu’une nouvelle page soit tournée. Enfin, presque. Parce que oui, messieurs les futurs prêtres homosexuels, vous pouvez désormais arborer fièrement votre orientation sexuelle, mais seulement si vous n’avez pas le malheur de « soutenir la soi-disant culture gay ». Une petite phrase glissée par la Conférence épiscopale italienne (CEI), qui semble avoir rédigé ces nouvelles directives avec la finesse d’un funambule cherchant à ne pas trop ébranler les fondements millénaires de l’institution.
Traduction : soyez gay, mais ne le montrez pas trop. Après tout, que serait l’Église sans un peu de mystère ?
La chasteté pour tous ! (Mais surtout pour vous)
Ah, et avant que vous ne vous enthousiasmiez trop, sachez que cette nouvelle ouverture ne vient pas sans son lot de conditions. Être prêtre homosexuel, c’est aussi respecter le vœu de chasteté, exactement comme les prêtres hétérosexuels. Rien de nouveau sous le soleil, me direz-vous. Mais c’est ici que les choses deviennent intéressantes.
Il est donc possible d’imaginer un jeune séminariste homosexuel être admis dans les rangs sacerdotaux tant qu’il reste, disons, irréprochable dans son comportement. Mais attention, la surveillance est de mise ! Car, comme toujours, l’Église veille à ce que ses membres se conforment à l’ordre établi : aucune relation sexuelle, aucune incursion dans cette fameuse « culture gay », et surtout, aucun scandale. La discrétion est la règle d’or, voire le seul véritable sacrement en vigueur dans cette affaire.
Il faut dire que le pape François, fidèle à son habitude de surprendre, avait déjà jeté un pavé dans la mare en janvier 2023, lorsqu’il avait déclaré que « l’homosexualité n’est pas un crime ». Une déclaration qui, pour certains, résonnait presque comme une bénédiction avant l’heure. Ajoutez à cela son approbation des bénédictions pour les couples homosexuels et vous obtenez un cocktail de tolérance modérée, enrobée d’un glaçage dogmatique toujours aussi rigide.
Mais ne vous méprenez pas, le Saint-Père n’a pas pour autant ouvert la porte au mariage gay. Que les couples homosexuels restent bénis (littéralement), mais le mariage demeure l’apanage de ce bon vieux duo « homme et femme ». Après tout, chaque révolution a besoin de ses limites, n’est-ce pas ?
Avec cette nouvelle règle, l’Église envoie un message pour le moins ambigu : oui à l’inclusion, mais sous des conditions si restrictives qu’on se demande où est la véritable avancée. Et pendant que certains applaudissent ce timide pas en avant, d’autres y voient simplement une nouvelle tentative de garder le contrôle sur un monde qui, malgré tout, continue d’avancer plus vite que le Vatican ne l’aurait souhaité.
En résumé, si vous êtes un homme homosexuel désireux de rejoindre la prêtrise, bienvenue à bord ! Mais n’oubliez pas de laisser vos couleurs à l’entrée, et surtout, soyez chastes et silencieux. On n’a pas encore inventé le confessionnal pour les licornes !
RL