Sur l’échiquier du chaos à l’Est de la RDC, un groupe de résistants est en train d’écrire une nouvelle page de l’histoire : les Wazalendo. Ces combattants, alliés aux FARDC, viennent de mettre un sérieux coup de frein à l’avancée du M23 et de ses sponsors rwandais. Ce 5 mars, ils ont barré la route aux envahisseurs qui tentaient de s’emparer de Mwenga, prouvant ainsi que le patriotisme et la détermination valent mieux que toutes les complicités et les combines régionales.
M23 : La franchise rwandaise qui veut s’implanter partout
Le M23, cette entreprise de déstabilisation sous-traitée par Kigali, continue de vouloir agrandir son réseau en RDC. Après avoir installé sa succursale à Bukavu avec l’aide de l’Alliance Fleuve Congo (AFC) de Corneille Nangaa, voilà qu’il cherche maintenant à s’étendre vers Uvira et la plaine de la Ruzizi. Un véritable business de l’occupation, où les populations locales sont les premières victimes. Heureusement, les Wazalendo ont décidé de saboter cette expansion forcée en jouant les trouble-fêtes.
Wazalendo : L’antivirus congolais face au virus de l’occupation
Face à une armée régulière parfois empêtrée dans des lenteurs administratives et des décisions politiques hésitantes, les Wazalendo se positionnent comme le rempart populaire contre l’invasion. Eux, ils ne négocient pas, ils ne signent pas d’accords bidons, ils n’attendent pas des promesses vides. Ils prennent les armes et défendent leur territoire avec l’énergie du désespoir, pendant que le M23 rêve d’une RDC transformée en annexe rwandaise.
Jusqu’à quand la RDC tolérera cette mascarade ?
Pendant que Kigali joue aux innocents et que certains “leaders” congolais font semblant de chercher des solutions, le peuple, lui, subit. L’occupation de Bukavu par des rebelles qui y installent une administration parallèle, c’est la preuve que la souveraineté de la RDC est piétinée sans vergogne. Mais tant que les Wazalendo sont là pour tenir tête à ces apprentis-colonisateurs, il reste un espoir. L’histoire se répète, mais cette fois, les Congolais ne comptent pas regarder leur pays se faire dépecer sans rien dire.
L’heure n’est plus aux discours enflammés et aux appels à la communauté internationale qui ferme les yeux. L’heure est à l’action, et les Wazalendo l’ont bien compris. À ce rythme, le M23 risque bien d’apprendre à ses dépens qu’une armée motivée par la survie de sa patrie vaut mieux qu’une horde de mercenaires payés pour semer la terreur.
RL/le corbeau
